Fiscalité
Le souscripteur ne subit que la fiscalité de son lieu de résidence.
Un souscripteur résidant fiscale français sera donc soumis sur son contrat luxembourgeois à la fiscalité française au moment des rachats. Si ce même souscripteur part ensuite vivre à l’étranger et devient résidant fiscal d’un autre pays, le contrat luxembourgeois va s’adapter aux règles fiscales du nouvel état de résidence du souscripteur.
Prenons l’exemple d’un investisseur Français devenu résidant étranger, ayant un contrat d’assurance vie de moins de 8 ans et désireux d’effectuer un rachat.
Si ce souscripteur avait souscrit un contrat français, il ne subirait pas les prélèvements sociaux français (CSG+CRDS=17,2%), mais il subirait le prélèvement libératoire, soit 12,8%, prélevés par la compagnie d’assurance (taux qui pourrait baisser au regard d’une convention fiscale internationale). En ayant un contrat d’assurance-vie luxembourgeois, il n’y aurait aucune taxe ou impôt à verser à l’administration fiscale francaise. Ainsi, on évite tout effet de frottement.
Neutralité fiscale en cas de décès : Le droit civil Luxembourgeois ne taxe pas les capitaux décès versés aux bénéficiaires dès lors que l’assuré n’est pas résidant fiscal luxembourgeois. La succession du défunt ne supportera que les droits de succession de son lieu de résidence, et éventuellement celle des bénéficiaires.